Grande Mosquée de Homs
Grande Mosquée de Homs | |
Présentation | |
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Nom local | (ar) جامع النوري |
Géographie | |
Pays | Syrie |
Ville | Homs |
Coordonnées | 34° 43′ 51″ nord, 36° 42′ 53″ est |
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La Grande Mosquée de Homs ou mosquée al-Nouri[a] (en arabe : جامع النوري) est une mosquée de Homs, en Syrie, que William Henry Waddington a décrite comme « en partie une ancienne église chrétienne, qui elle-même contenait les restes d'un ancien temple païen »[2]. Selon William Henry Waddington, « il est possible que ce soit là l'emplacement du grand temple du Soleil, dont Élagabale était le prêtre »[2]. Dans le temple reposait la pierre noire d'Émèse[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1988 furent découverts les vestiges d'un martyrium octogonal protobyzantin à l'est de la grande mosquée de Homs, « à 3-3,50 m sous le niveau de la ville actuelle », coupé « en son milieu par un mur d'enceinte d'époque islamique auquel s'adosse la mosquée, mur qui ne suit pas le tracé de l'enceinte romano-byzantine[4]. »
Ali ibn Abi Bakr al-Harawi a mentionné l'existence d'une grande mosquée à Homs[1].
Telle que décrite dans une édition de 1726 du Grand Dictionnaire géographique et critique (ci-après reproduit en orthographe modernisée), la grande mosquée de Homs
« est une grande nef soutenue de 34 colonnes de marbre, avec des bas-côtés, ornée en plusieurs endroits d'une belle sculpture en bas-relief : on y voit aussi plusieurs inscriptions grecques fort effacées. Cette église était dédiée à saint Jean Baptiste, et encore aujourd'hui les chrétiens et les musulmans croient que la tête de ce saint y est conservée dans le mur d'une petite chapelle, où les Turcs entretiennent une lampe. On croit aussi que c'est sainte Hélène qui a fait bâtir ce temple. Les chrétiens ont une entière liberté d'y entrer et d'y faire leurs prières[5]. »
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- D'après Mattia Guidetti, la mosquée de Homs est souvent attribuée à Nour al-Din, bien qu'Elisséeff ne l'ait pas incluse dans sa liste[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Mattia Guidetti, p. 46.
- William Henry Waddington, p. 590.
- Amélie Le Bihan, « Rites et identité religieuse en Syrie romaine », MOM Éditions, vol. 68, no 1, , p. 55–74 (lire en ligne, consulté le )
- N. Saliby et M. Griesheimer, p. 383.
- Grand Dictionnaire géographique et critique, p. 265.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, Grand Dictionnaire géographique et critique, (lire en ligne).
- (en) Mattia Guidetti, In the Shadow of the Church: The Building of Mosques in Early Medieval Syria, (lire en ligne).
- N Saliby et M. Griesheimer, « Un martyrium octogonal découvert à Homs (Syrie) en 1988 et sa mosaïque », Antiquité tardive, (lire en ligne).
- William Henry Waddington, Inscriptions grecques et latines de la Syrie, (lire en ligne).